1 500 teufeurs se sont rassemblés à Loyat
dimanche 04 avril 2010 Photos12

Dès l'après-midi, les teufeurs bougeaient sur les rythmes électro des Dj's installés sous un chapiteau.
Vingt-quatre DJ's pour 24 heures.Ils ont répondu à l'appel de soutien de l'association Technotonomy, organisatrice de ce type d'événements. Le son électro ne devrait s'éteindre qu'à midi aujourd'hui.
Le vent, le froid, la pluie et la boue ne les ont pas retenus. Environ 1 500 teufeurs sont venus de Bretagne et des Pays de la Loire participer à la « benefit party » organisée par et pour l'association Technotonomy, depuis hier midi, à Loyat. « Nous accompagnons de nombreux projets de multisons, teknnival, free parties, etc. dans ces deux régions », explique Amandine Dubreuil, salariée de l'association, qui souffre d'un déficit. « Moi, je suis venue pour les aider, car c'est grâce à eux qu'on peut organiser des choses chez nous », explique Andréa, de Vendée. Idem pour Romain, Ben, Franck et Tony, de l'association Tek à clak. Eux, ils organisent leurs manifestations en Sarthe, grâce à Technonotonomy. Vingt-quatre DJ's de l'Ouest pour 24 heures de sons assurent l'animation sous le chapiteau où est installé le mur d'enceintes. Jusqu'à ce midi.

« Milieu très vivant »

L'ambiance est conviviale en ce samedi après-midi. Tutoiement et sourires sont de mise. Tout le monde se parle. « C'est ouvert à tous, on voit des gens de différents milieux, explique Amandine. L'électro est un milieu très vivant : il y a la musique, mais aussi les grapheurs, les cracheurs de feu... » Ici, « tout le monde est solidaire : regardez, quelqu'un s'embourbe, on l'aide spontanément », note Jean-Yves Rocher, cadre de santé en psychiatrie et responsable de l'action rave-party de la délégation nantaise de Médecins du monde.

L'association est arrivée en fin d'après-midi, avec deux autres : Tekno plus et l'Orange bleue. Objectif : faire de la prévention sur les risques auditifs et agir sur la réduction de la consommation et des risques liés à la prise de stupéfiants.

Planeurs mécontents

La « teuf » a lieu sur le terrain de Michel Lequitte. L'agriculteur loyatais donne un sérieux coup de main pour désembourber les camions qui arrivent. Un bienfaiteur pour les teufeurs. Un trouble-fête pour les Planeurs de Brocéliande. Si elle n'a rien contre la fête en elle-même, elle ne conçoit pas que cette techno party soit « un outil de vengeance ».

En effet, l'agriculteur a eu l'idée de cette rave car il ne supporte plus les planeurs et autres ULM qui volent au-dessus de chez lui. Pour des raisons de sécurité, l'aérodrome de Loyat est fermé depuis jeudi. L'association en a été informée mercredi soir par la préfecture... En ce week-end de Pâques, le manque à gagner représente entre 3 000 € et 5 000 €. « Nous allons demander réparation », prévient le président, Yves Blandin.

La fête elle, se poursuit jusqu'à ce midi. La gendarmerie, déjà très présente hier (une douzaine de procédures a été établie), a renforcé ses contrôles cette nuit et jusqu'au départ des teufeurs, aujourd'hui.

Drame à la rave-party de Loyat : une jeune femme retrouvée morte
Faits divers lundi 05 avril 2010

La rave-party de Loyat (Morbihan), qui a rassemblé entre 4 000 et 5 000 personnes samedi et dimanche, s’achève par un drame. Une jeune femme de 28 ans, orthophoniste dans les Deux-Sèvres, est décédée. Hier soir, elle s’était endormie dans sa voiture, avec son concubin de 32 ans. C’est lui qui a découvert le corps sans vie de son amie, ce lundi matin, au réveil.

Les secours ont tenté de réanimer la jeune femme, sans succès. D’après les premiers éléments de l’enquête, sa mort serait accidentelle, liée à une consommation de drogue de synthèse et d’alcool.

LIEN PHOTOS

MERCREDI, JEUDI, VENDREDI, SAMEDI ON PARLAIT ENCORE DE DE SOIRéE, FESTIVAL, CONCERT ELECTRO, D'UN PROPRIOQUI VEUT FAIRE CHIER LE MONDE AVEC DU BRUIT CONTRE DU BRUIT PLUS QUE D'UNE BENEFETE, APRèS ON VIENT DIRE QUE SA A FAIT CHIER PERSONNE, ET MAINTENANT QUE YA UNE MORTE, ET QUE LE TEKNIVAL A MAL TOURNé. ET AU DERNIERE NOUVELLES ON NE PARLE PLUS QUE D'UNE MORTE DU A LA DROGUE... VIVE LES MEDIAS ET LEUR FACON DE DIRE QUE CE QU'IL VEULENT. YA MEME DES JOURNALISTES QUI N'ON MEME PAS DéPASSé LE BARAGE DE FLICS POUR éCRIRE LEUR PQ.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/teknival-de-loyat-56-une-orthophoniste-de-28-ans-retrouvee-morte-05-04-2010-857888.php#go_reagissez

http://videos.tf1.fr/jt-20h/rave-party-tragique-dans-le-morbihan-5798332.html

Teknival de Loyat (56). Le maire "effondré" après le décès de la jeune femme
5 avril 2010 à 18h07 - Réagir à cet article
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.Le maire de Loyat (56) Denis Tréhorel s'est dit "effondré" après le décès d'une jeune femme de 28 ans qui avait participé au teknival organisé ce week-end sur sa commune.


"Je suis effondré. Cette jeune femme était venue pour s'amuser." Joint cet après-midi par téléphone, Denis Tréhorel, le maire de Loyat (56), est encore sous le choc. Ce matin, le corps sans vie d'une participante au Teknival organisé sur sa commune a été découvert dans une voiture. Un décès probablement lié à la consommation d'alcool et de drogue, selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie.

La victime serait orginaire de Laval (Mayenne)

"Il était environ 7 h du matin. On m'a prévenu et je me suis rendu sur place", raconte Denis Tréhorel. Selon le maire, la jeune femme se trouvait dans une voiture immatriculée dans les Deux-Sèvres, mais elle serait originaire de Laval (Mayenne). C'est son compagnon, qui dormait à ses côtés dans le véhicule, qui a alerté les secours.

"Des jeunes gens polis et corrects"

"Jusqu'alors, le rassemblement s'était plutôt bien passé", souligne Denis Tréhorel qui s'est rendu "à plusieurs reprises" sur le site au cours du week-end. "J'y ai croisé des jeunes gens polis et corrects, pour la plupart d'entre eux. J'ai cependant été surpris par l'état de certains qui dormaient dans la boue au petit matin."

Peu de nuisances pour les riverains

"Avec la tenue de cette rave, ma grande inquiétude était d'imaginer des jeunes de ma commune disposer d'un accès facilité à la consommation d'alcool et de stupéfiants." D'après Denis Tréhorel, la tenue de la fête techno n'a pas entraîné beaucoup de nuisances pour les habitants de sa commune. "Les forces de gendarmerie ont bien contrôlé les entrées et sorties du site, lequel était situé à environ un kilomètre du bourg, entre le lieu-dit La Villette et l'aérodrome", précise-t-il.

"Légalement, je ne pouvais pas l'interdire"

Mais si la décision avait été de son ressort, le maire de Loyat n'aurait pas autorisé la tenue de ce rassemblement. "C'est le propriétaire du terrain qui a accepté une proposition de l'association organisatrice. Légalement, je ne pouvais pas l'interdire. J'ai seulement demandé à la préfecture de déclencher le plan "grande organisation"".

Après la techno-party du week-end qui a rassemblé quelque 4 500 teufeurs, le village de Loyat a retrouvé son rythme paisible. Mais une ombre ! Le décès d'une jeune femme de 28 ans.
Hier après-midi, sous un soleil éclatant, les 4 500 teufeurs du week-end n'étaient plus qu'un souvenir presque lointain pour les habitants de la petite commune de Loyat. Seule ombre, insistante, le décès, d'une jeune femme de 28 ans, Manuella Toin, une orthophoniste originaire de Saint-Jean-de-Thouars dans les Deux-Sèvres, retrouvé sans vie dans sa voiture lundi matin aux aurores. L'hypothèse avancée se confirme. La prise de stupéfiants serait à l'origine du décès. L'autopsie révèle une mort par asphyxie liée à l'ingestion de produits toxiques. On en saura plus sur le ou les produits incriminés lorsque les résultats des analyses seront connus. La piste criminelle est écartée.

« Ce que je redoutais »

Le maire, Denis Tréhorel, n'avait jamais caché son opposition à l'organisation de ces 24 heures de sons non-stop dans sa commune. Hier, il se disait consterné et très triste pour la famille de la jeune femme : « C'est ce que je redoutais. On est tous sous le choc avec un sentiment de fête gâchée. »

S'il admet que globalement, la techno-party s'est déroulée sans problème grâce à l'organisation efficace de l'association Technotonomy et de la surveillance de la gendarmerie, il pointe du doigt la consommation de stupéfiants : « C'est le vrai souci. Beaucoup de stupéfiants circulent dans ce type de manifestations. Un vrai problème d'autant plus accentué que les vendeurs se trouvent alors en relation directe avec les acheteurs. »

« Je ne suis pasun hors-la-loi »

Même tristesse chez Michel Lequitte, le propriétaire du terrain, « très touché par le décès de la jeune femme. » Il se défend pourtant d'en porter la responsabilité. « Je ne suis pas un hors-la-loi. Si ce type de manifestation, très encadrée, avec l'aval de la préfecture, n'existait pas, des raves sauvages prendraient leur place et les choses pourraient dégénérer. Si on interdit ces rassemblements, je crains le pire », dit-il.

Pour les organisateurs encore présents hier après-midi sur le terrain, c'est plutôt un sentiment d'impuissance qui prévalait. « L'équipe a été très choquée. C'est d'autant plus dur que la fête était finie. Les gens étaient sur le départ », explique Jean-Habib Mimassi, salarié de l'association, très peiné pour la famille de la victime. Nous voulons comprendre pour éviter que ce type d'accidents se reproduise même si le risque zéro n'existe pas. On fait pourtant des actions de prévention contre la prise de stupéfiants. Pendant ces 24 heures, les associations ont beaucoup travaillé pour sensibiliser les jeunes sur ce problème. »

Dans le village, beaucoup saluaient la qualité de l'organisation de l'association Technotonomy. Beaucoup même n'avait rien entendu. « On ne peut pas jeter la pierre à l'association, ni au propriétaire du terrain pour ce qui s'est passé. De toute façon, on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque adulte. C'est triste, à 28 ans. Mais à son âge, on sait ce qu'on fait », soulignait une jeune mère avec ses enfants.

Catherine GENTRIC.

Ouest-France

VOILA LE SET QUE JE DEVAIS JOUER CE WEEK END. ENREGISTRé EN SPEED MAIS JE VOULAIS LE METTRE EN LIGNE AVANT CE WEEK END. JE FERAIS UN EDIT 2 PLUS TARD.

EN ATTENDANT BONNE ECOUTE A TOUS.

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