REJOINS LéON A RENNES, PUIS REJOINT FREDUX QUI NOUS ATTENDAIT A LA GARE DU MANS AVEC SA FEMME QUI NOUS A DéPOSé AU SITE. ARRIVé LES PREMIERS SUR SITE HORSMIS LES ORGAS ET LES SONS, TROUVER UNE PETITE PLACE BIEN SYMPA SOUS UN GROS CHÊNE JUSTE A COTE DES SONS, INSTALLE LES TENTES, PUIS FAIT LE TOUR DU SITE OU LES SONS POUR CERTAINS COMMENCAIENT A CE MONTER ET D'AUTRES REGLAIENT LE SON. PUIS RETOUR AU CAMP ET INVITE TOUT LES VOISINS QUI C'ETAIENT INSTALLER PENDANT CE TEMP LA A
L'APERO. BIEN DELIRé ET RENCONTRER PLEIN DE MONDE SYMPA. PASSER 5 LONGUE JOURNéES CAR ARRIVé VENDREDI REPARTI MARDI VU QUE CONTROLE POSITIF A LA SORTIE. BIEN DELIRé UN BON TECKOS, DES BONS SONS, UN PEU TROP DE SONS CALME CAR PAS DE HARDCORE. PLUS DES SONS GOA CALME (VOIR SUR LES VIDEOS), POUR LES AUTRES PLUS DRUM/ TECHNO/ HARDTEK/ HARDTEK UN PEU POUSSé MAIS QUI REDESCEND VITE... RIEN QUI DéPASSE LES 150/160 BPM PENDANT PLUS DE 10 MIN ET DES VINYLES PASSER DES DIZAINE DE FOIS PAR SOIR, DU GENRE LA MELODIE DE "GHOST IN THE SHELL" ET AUTRES SONS DANS LE GENRE,"REMIX MARILYN"... DES SUPER DéCOS PAR CONTRE, DES BONS MURS, ET UN TEMP IRREPROCHABLE. UN BON PETIT SITE SAUF JUSTE LE FOND (SOL LEGEREMENT MOU ET UN PEU HUMIDE) UN PEU CHAOTIQUE POUR FAIRE PASSER LES POIDS LOURDS DE EPSYLONN, SYSTEM 18, KO 37..., DONC DU FAIRE PASSER LE MANUSCOPIQUE, RESULTAT DES TRANCHéES QUI ON EU POUR CONSEQUENCE DES ENTORCES, MAIS SINON RIEN DE MAL, DES SUPER RETOMBéES AUPRRèS DU MAIRE, DES VOISINS, ET DE LA PRESSE, DONC VIVEMENT LE PROCHAIN...
MERCI A LéON (...), A FREDUX ET A SA FEMME POUR NOUS AVOIR AMENé, ET QUE SA A FAIT VRAIMENT PLAISIR DE RENCONTRER, PETIT SALUT A 100BALEKOUY KE J'AI VU 2 OU 3 FOIS DANS LE WEEK END, UN GRAND MERCI AUX SONS ET AUX ORGAS QUE SA A FAIT PLAISIR D'AIDER A FAIRE LES ETHYLOS A LA SORTIE, A MELANIE DU OUEST FRANCE QUI A FAIT DES TRèS BONS ARTICLES......ET UN GRAND VERRE A LA SANTé DE TOUT LES VOISINS QUI CE RECONNAITRONS.....
ARTICLES OUEST-FRANCE:
mardi 26 mai 2009
Multisons de Cherré : trouver un terrain d'entente
Le terrain se situe sur l'ancien aérodrome de Cherré. La piste d'atterrissage, appartenant au conseil général, servira de parking pour les participants.
Le festival de musique techno se déroulera bien sur l'ancien aérodrome ce week-end. Malgré les réticences des propriétaires et des habitants de la commune. 5 000 personnes sont attendues.
Un « oui », mais du bout des lèvres. Et encore. Techniquement, personne n'a réellement donné son accord. Car pour cela, encore aurait-il fallu avoir son mot à dire. Que ce soit les deux propriétaires de l'ancien aérodrome de Cherré ¯ le conseil général et la Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural) ¯ ou encore le maire de la petite commune du nord-Sarthe, Michel Landais... Tous ont cette curieuse impression de ne pas avoir le choix.
La Safer en désaccord
« Nous n'avons pas souhaité cette manifestation. Mais cette rave party, elle aura bien lieu. Alors, il vaut mieux qu'elle soit encadrée », exposait Michel Landais, hier soir, lors d'une rencontre avec les agriculteurs riverains du terrain, qui accueillera à partir de vendredi, le « Multisons », sorte de festival de musique techno (lire Ouest-France des 23 et 24 mai).
Du 29 au 31 mai, 5 000 « teufeurs » sont ainsi attendus sur le terrain en question : l'ancien aérodrome de Cherré, située près de l'autoroute A11. Il y aura d'abord la piste d'atterrissage, propriété du conseil général. « Environ 5 hectares où ils viendront stationner », précise Roland du Luart, président du conseil général. Ce dernier n'a jamais donné son accord. « J'ai dit au préfet que je n'étais pas favorable. Mais c'était visiblement le seul terrain qui restait, celui où il y avait le moins de nuisances ».
L'autre partie du terrain ¯ peut-être une dizaine d'hectares, rien n'est encore décidé ¯ accueillera les différentes scènes de ce « Multisons ». Mais la Safer, propriétaire des 300 hectares aux alentours, n'est pas du tout favorable. « On a été très, très peu informé. On ne connaît même pas les conditions d'organisations de cet événement », s'inquiète Thierry Leroy, directeur et responsable départemental de la Safer.
Une ultime rencontre avec le directeur de cabinet du préfet, Guillaume Douheret, doit avoir lieu ce soir. Ce dernier dit rester ouvert au dialogue, même s'il reconnaît que la situation est inconfortable : « Si on décide de ne pas encadrer la manifestation, nous l'aurons quand même cette rave party. Or, je pense qu'on doit assurer la sécurité de tous. L'objectif, c'est de limiter les risques. »
La musique avant tout
Du côté des organisateurs, on regrette tout ce remue-ménage et surtout la diabolisation faite de l'événement et de ses participants. « Les gens s'inquiètent, c'est normal, relativise Nicolas Graduet, un des membres du collectif organisateur de ce « Multisons » sarthois. Mais il faut savoir que ceux qui viennent au festival, viennent pour la musique avant tout. Ce n'est pas pour ça qu'ils vont arriver dans le village et qu'ils vont tout détruire ».
Les organisateurs auront ainsi à coeur d'apaiser les inquiétudes des habitants de Cherré. Une réunion publique d'information est programmée demain soir, à 19 h, à la maison des associations de Cherré. Le directeur du cabinet de la Sarthe, Guillaume Douheret sera présent pour y présenter le plan d'organisation du « Multisons ».
Mélanie HOUTIN.
Ouest-France
jeudi 28 mai 2009
Multisons de Cherré : les riverains font du bruit
Réunion houleuse, hier, dans le petit village du Nord Sarthe. Les habitants rencontraient les jeunes organisateurs d'une rave party prévue ce week-end.
« Non à la rave party ». « Non au massacre de nos faons qui viennent de naître ». Des slogans écrits au feutre sont placardés au pied des jeunes organisateurs de la rave party prévue ce week-end à Cherré.
Le décor est planté. La salle des associations de la petite commune du Nord Sarthe est pleine. Plus de cent personnes au total. Aux côtés de Guillaume Douheret, directeur de cabinet du préfet, quatre jeunes organisateurs (soundsystems) se tiennent assis devant l'assistance en colère. Un public debout, faute de chaises dans la salle. Les riverains en veulent autant aux organisateurs de ce technival qu'à la préfecture. « L'ancien préfet Camus était un chasseur, il n'aurait jamais accepté que ça existe ici. On en a gros sur la patate », lance un chasseur. « On a été prévenu que la semaine dernière. Et par voie de presse, en plus », fulmine sa voisine.
Rassurez-nous !
« Quand on parle de multisons, dans quelle école de musique avez-vous appris ça ? Vous avez amené un CD pour avoir un avant-goût ? », questionne un riverain à l'accent marqué du cru. « Pour nous, la rave party c'est la drogue et la musique à fond. Alors rassurez-nous, expliquez-nous », lâche une riveraine. « C'est l'image qu'on vous montre à la télé. Mais une rave party ce n'est pas que ça. Il y a des DJ qui créent leur musique. Il y aussi des jongleurs. Et quand vous allez aux 24 Heures du Mans, vous trouvez aussi de l'alcool, de la drogue », explique calmement l'un des quatre soundsystems. Sur les dix que comprend le collectif enregistré en préfecture.
« On a 140 bénévoles pour assurer la sécurité », garantit un organisateur. « J'ai 200 gendarmes qui vont aussi faire des contrôles ce week-end », épaule le directeur du cabinet. « Ça coûte combien à la société ? », souligne un quinquagénaire. Pas de réponse.
Malgré les explications, riverains, exploitants agricoles et chasseurs ne veulent vraiment pas de cette fête proche de chez eux, de ces 5 000 teufeurs, sans compter « des autres qui risquent de venir pour les débordements. »
« Vous n'avez pas l'air de connaître grand-chose aux bovins », taquine une agricultrice qui s'inquiète pour l'après fête. « On a signé un papier en préfecture qui nous engage que le mardi soir, le terrain sera nickel », précise Jean-Loup. Et son co-organisateur de répondre : « Sur le terrain, il y aura peut-être des dégâts. Mais vu la pollution observée tous les jours par les industries, est-ce qu'un tel week-end peut être catastrophique ? » Des mots qui provoquent une envolée de contestations. « On a fait des démarches pour trouver des terrains, mais personne ne veut de nous... », s'énerve Perrine.
Statu quo. Le ton monte. Un chasseur devient tout rouge. « Les deux propriétaires ne donnent pas leur accord à cette fête », glisse le maire. « L'État va-t-il réquisitionner ? » Pas de réponse du directeur de cabinet qui doit transmettre au préfet. Guillaume Douheret résume les différentes doléances.
« Au lieu de noter, dites-nous que la réquisition tombera. On est pieds et mains liés. » Face à la contestation générale, le directeur de cabinet est pris à la gorge : « La volonté du gouvernement est de casser les gros technivals en faveur des plus petits. Pour la réquisition, c'est presque sûr, à 99 %. »
Thierry SOUFFLARD.
Ouest-France
samedi 30 mai 2009
Trois mille "teufeurs" attendus cette nuit au "multisons" de Cherré (Sarthe)
La fête techno organisée avec l'aval de la préfecture, sur l'ancien aérodrome de Cherré, près de La Ferté-Bernard, se déroule sans incident notable. La nuit dernière, environ 1500 "teufeurs" étaient présents pour danser au rythme de la douzaine de murs d'enceinte montés sur le site. Les organisateurs en attendent près de 3000 la nuit prochaine. Des riverains et des élus, qui avaient fait part de leur inquiétude à l'annonce du rassemblement, sont venus aujourd'hui sur le site pour découvrir à quoi ressemble un "multisons", "rave-party" légale encadrée par les autorités.
dimanche 31 mai 2009
Jusqu'à 4000 participants au "multisons" de Cherré (Sarthe)
Entamée vendredi, la fête techno organisée avec l'aval de la préfecture de la Sarthe, sur l'ancien aérodrome de Cherré, près de La Ferté-Bernard, a accueilli jusqu'à 4000 participants la nuit dernière. Une bonne moitié devrait avoir quitté le site avant ce soir. La douzaine de murs d'enceinte doivent cesser de cracher leur musique demain midi. Aucun incident notable n'est venu entacher le "multisons", encadré par quelque 120 gendarmes.
lundi 01 juin 2009
Le multisons de Cherré se déroule tranquillement
Dans la nuit de samedi à dimanche, au plus fort de la fête, le Multisons a réuni près de 4 000 teufeurs.
Près de 4 000 teufeurs étaient présents dans la nuit de samedi à dimanche, au plus fort du festival, sur le site de l'ancien aérodrome. Aucun incident grave n'est venu entacher la fête techno.
Le soleil tape fort, la musique aussi. Hier en milieu d'après-midi, les sons techno résonnaient encore sur le site de l'ancien aérodrome de Cherré. Bouteilles d'eau colorée à la main, cigarettes parfumées dans l'autre, les teufeurs se déhanchent énergiquement. D'autres font une sieste bien méritée, allongés dans la voiture ou le camion, ou bronzent dans les herbes hautes.
Certains d'entre eux reprendront tranquillement le chemin du retour. Et vu le nombre de gendarmes sur les routes, autant reprendre des forces et bien gérer tout ça. Des 4 000 teufeurs venus se défouler au plus fort du premier Multisons sarthois, samedi soir, il ne devait en rester ce matin sur le site, qu'une bonne moitié.
« Tout se passe bien, le terrain est propre et les gens assurent », note Jean-Loup, membres du sound system sarthois « Addic'son », porte-parole de tous les collectifs organisateurs. Les festivaliers assurent grave en effet. Hier, il n'était pas rare d'en voir, sac-poubelle à la main, sillonner le terrain, se baisser pour ramasser ici ou là papiers et bouteilles, puis tout mettre dans une des grandes bennes installées sur le site.
Les riverains en visite
Ainsi ces jeunes gens passionnés de musique techno et dont on craignait la sauvagerie se sont bien tenus ? Jusqu'à hier en fin de soirée, on n'avait enregistré aucun débordement, ni aucune plainte de riverains. Peut-être qu'une fois les sonos coupées, ce midi, les langues se délieront dans le bourg des communes de Cherré ou de Villaines-la-Gonais. Mais même si c'était le cas, la bonne centaine de riverains et d'élus locaux des environs venus rendre une visite de courtoisie aux teufeurs, au cours du week-end, pourrait équilibrer la balance.
Les secouristes de la Croix-Rouge comptabilisaient depuis vendredi soir, cinq évacuations, dont deux par ambulances privées et trois par les sapeurs-pompiers de La Ferté-Bernard. Le plus gros des bobos ? Une mâchoire fracturée tout de même lors d'une bagarre samedi à l'aube, et une entorse de la cheville, dans la nuit de samedi à dimanche. Le reste n'était que coupures, morsures et ampoules. Sans oublier les malaises dus à la prise de stupéfiants ou d'alcool.
Du côté des forces d'encadrement, la centaine de gendarmes présents aux alentours du site, sur les axes routiers, a continué ses contrôles, envoyant une quarantaine de personnes à l'hôpital de La Ferté-Bernard y subir une prise de sang. Une vingtaine de cas de conduites sous l'emprise de stupéfiants ont ainsi été recensés.
En admettant que les teufeurs encore présents hier soir aient continué sur cette lancée pour la dernière nuit du festival, le multisons de Cherré se terminerait sur un bilan très positif. Une belle carte de visite pour les sound systems sarthois quand ces derniers voudront organiser un prochain rassemblement.
Mélanie HOUTIN.
Ouest-France